Habitude

 © Letícia Thompson
 

Je finirai par m'habituer à ton absence. Il est triste de constater qu'on s'habitue à quelque chose comme ça. Mais c'est ce qui arrive.
Nous nous habituons à la douleur, à la solitude... nous vivons avec elles et nous les traitons même d'amies.

Oui!... amies! Parce que, en fin de compte, c'est sont elles qui sont proches quand nous nous retrouvons seuls. Elles deviennent nos compagnes. Et, pour nous éviter de tomber dans un abîme profond, elles nous enveloppent avec leur cape et nous nous laissons aller.


C'est douloureux, très douloureux, mais n'attends pas me voir pleurer. Je préfère vivre comme si rien n'était, comme si je ne ressentais rien. Je vais voir l'autre côté de la vie.

Quand tu reviendras, je serai toujours là, parce que je t'aime et parce que c'est là ma condition. Et parce que j'ai appris à t'attendre, malgré tout.

Les heures sont ingrates, parfois. Elles passent vite quand nous sommes ensemble et prennent un grand plaisir à être longues et interminables en ton absence. Alors, je ne les regarderai pas en aucun moment. Ma vie n'aura pas d'aiguilles.

Quand tu rentreras, je t'aimerai encore plus, je t'aimerai comme jamais... mais, peut-être, en moi, j'aurai déjà appris que je peux vivre sans toi.

 

Letícia Thompson

leticiathompson@skynet.be


 

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